L’Occident fut fasciné de sa découverte, l’Extrême Orient
l’adopta bien avant. Cette parure de métal et de turquoise est légère comme un
oiseau, féérique, composée de plumes minuscules, fragiles, éphémères,
intemporelles.
Prenez ma main glacée et inutile, engourdie.
Réchauffez-la entre vos doigts. Conduisez-moi vers la banquette et installez-moi
comme une reine. Finissez ce mouvement hardi pour écarter le tissu qui vous
fait obstacle. Posez vos lèvres sur ma cuisse, là où s’arrête le nylon, là où
commence la peau. Embrassez longuement l’épiderme nu et offert, dévorez-moi de
baisers impatients, avides. Promenez votre bouche au long de mon aine que mes
deux escarpins écartelés vous livrent. Saisissez des dents les quelques grammes
indiscrets de tulle entre votre langue et mon clitoris. Vous voici dans la
place, il ne vous reste plus qu’à entamer votre voyage, mes transports.
ça c'est un billet qui évoque tant l'Orient Express que je le garde en poche, prêt à le composter...
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